Afin d’accompagner le Maroc dans sa stratégie de modernisation des réseaux d’irrigation et d’optimisation des ressources en eau, la Banque Mondiale a accordé un prêt de 150 millions de dollars.
Ce prêt s’inscrit pleinement dans la stratégie du Plan Maroc Vert qui promeut une agriculture a plus forte valeur ajoutée. Cette fois-ci ce sont près de 9 300 agriculteurs qui vont être accompagnés et vont bénéficier de services hydriques fiables afin de produire des cultures à plus forte valeur ajoutée.
La Banque Mondiale de son côté se félicite d’un tel appui, et avance qu’il servira avant tout à financer la modernisation des réseaux d’irrigation et renforcera les capacités des prestataires de services pour optimiser la gestion d’une ressource en eau, plus que limitée.
A noter par ailleurs qu’il s’agit là du deuxième projet visant à appuyer le Programme national d’économie et de valorisation de l’eau en irrigation (PNEEI) qui semble accorder une haute importance à la modernisation des réseaux d’irrigation qui semble encore faire défaut à de nombreux agriculteurs du pays.
Le projet prévoit de faciliter l’accès à l’eau aux agriculteurs, ces derniers peuvent en faire la demande de façon individuelle à travers quatre Offices régionaux de mise en valeur agricole (ORMVA): Doukkala, Gharb, Haouz et Tadla.
Enfin, à noter qu’il sera également possible de mettre en place des compteurs d’eau individuels dans chaque exploitation agricole, de manière à ce que le volume d’eau consommé puisse être enfin chiffré de manière clair. L’irrigation par goutte-à-goutte est identifié comme premier levier d’optimisation, mais semble ne pas être suffisamment complémentaire à une bonne gestion des professionnels de l’agriculture.